Résumé :
|
Et si nos sociétés n’avaient jamais eu autant besoin de socialisme, de démocratie, d’organisation associative et autogérée ? Voilà bien le paradoxe de notre époque de basculement. Partout, les indicateurs sociaux et écologiques montrent que le capitalisme prédateur est à bout de souffle, que le toujours plus, toujours plus grand nous conduit irrémédiablement à des catastrophes dont l’ampleur bouleverse les prévisions. Mais la bête a de beaux restes ! Sa devise : croitre ou périr. Les progressistes de tous horizons seraient ainsi confrontés à un sérieux dilemme : faut-il restreindre l’espace de la démocratie pour faire adopter par la contrainte (on est tenté d’écrire par la force…) les comportements écologiques qui s’imposent pour sauver la planète ? La crise climatique, en d’autres termes, serait-elle aussi une crise de la démocratie ?
|