Résumé :
|
C’est l’heure de boucler nos valises. Après une année politique et sociale chaude et intense (sans doute, quand vous lirez ces lignes, nous n’aurons toujours pas de gouvernement(s)), les titres de l’actualité de ces dernières semaines (embouteillages au sommet de l’Everest!, un paquebot oublie de freiner à l’entrée de Venise,…) nous rappellent combien le tourisme de masse est une catastrophe pour nos écosystèmes. De masse ? Parlons plutôt d’une portion restreinte de l’humanité avide de consommer le monde au lieu d’en découvrir les nuances, la variété. Qu’on ne s’y trompe pas. Le système touristique international confisque de plus en plus d’espaces terrestres, transformés en zones réservées, bétonnées, bitumées où les touristes, massés entre eux – mais dans le respect de leurs classes sociales, svp –, s’adonnent à une consommation effrénée d’une pseudo-culture locale sous emballage plastique.
|