Résumé :
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Quand nous étions encore étudiants, nous discutions souvent des enjeux de santé mentale d’une part, et migratoires d’autre part. Ainsi, fin 2020, au milieu d’une pandémie mondiale, nous avons voulu prendre contact avec des personnes en transit pour voir comment elles allaient, vraiment, et comment elles évoquaient les violences dont elles ont été – ou sont toujours – témoins. Pour ce faire, nous avons contacté des anciens collègues bénévoles présents à Lesbos. Ils nous ont mis en contact avec des migrants qui sont passés par le camp de Moria ou qui y sont toujours. Nous aspirons dans cette contribution à revenir sur certains moments forts de nos entretiens avec six des témoins que nous avons rencontrés, pour mettre en lumière à quel point la santé mentale des migrants peut être soumise à rude épreuve, sans avoir accès en général à un soutien adapté.
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