Résumé :
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A partir d’un travail de recherche mené depuis 2012 auprès de femmes d’origine maghrébine et plus largement africaine, âgées aujourd’hui de 60 à 80 ans et habitant des quartiers populaires de deux grandes villes françaises, cet article se penche sur leurs parcours mais aussi sur leurs mobilités et leurs modes de sociabilité dans la ville. Dépassant la vision souvent culturaliste adoptée au sujet de ces femmes vues comme gardiennes d’une dite « culture d’origine », il montre la diversité et la dynamique des parcours migratoires, de vie et de vieillesse que recouvre la catégorisation « migrantes âgées ».
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