Résumé :
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Faire participer : la réussite résiderait en un accompagnement des personnes, aussi appelé développement de leur pouvoir d’agir, qui consiste en une transformation d’elles-mêmes afin qu’elles puissent avoir prise sur ce qui les concerne. Mais l’ambition risque de se limiter à changer des individus faute de pouvoir (ou vouloir ?) changer la société qui les exclut, les opprime, les exploite. Elle peut également concourir à transférer à ces publics l’injonction à changer, que les travailleurs ne sont pas capables de réaliser eux-mêmes. Elle semble aussi laisser de côté la dimension collective. Dans un tel contexte, le recours au pouvoir d’agir ou à l’empowerment reste-t-il pertinent pour questionner nos pratiques ?
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