Résumé :
|
La rencontre « Habiter l’exil » du 11 octobre 2019, dont cet ouvrage constitue les actes, s’inscrivait dans une programmation autour de la question des camps, et à travers elle de l’hospitalité en général. Sociologues, anthropologues, artistes, travaill eur·ses sociaux·les et hébergeur·ses y ont questionné ce qui se passe d’humain et d’inhumain là où se cristallisent les actuelles frontières entre « modes de vie européens » et les autres modes de vie qui y cherchent refuge : les formes de campement qui naissent pour réinventer une organisation de vie dans l’infortune et le dénuement, les encampements forcés pour contrôler, déshumaniser, avilir, rejeter. Il ·elles montrent la nécessaire complémentarité entre un travail de terrain et un travail culturel indirect sur les représentations et les imaginaires afin de rebâtir une société hospitalière.
|