Résumé :
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L’impact important des maladies chroniques, à la fois transmissibles, comme l’infection HIV, et non-transmissibles comme le diabète ou l’insuffisance rénale, est partiellement expliqué par des facteurs socio-économiques. Les patients migrants sont confrontés à des retards significatifs dans le dépistage puis la mise en place du traitement après diagnostic, à des difficultés d’accès aux soins liées aux barrières culturelles et linguistiques, et parfois même à des discriminations, qui conduisent à une morbidité accrue. Pour gérer ces difficultés, de nombreuses initiatives existent dans les institutions de soins, s’appuyant sur des traducteurs ou des facilitateurs culturels. Bien que les facilitateurs culturels puissent être experts de la culture du patient, ils sont, la plupart du temps, limités dans leur capacité à transmettre aux patients la complexité des théories médicales.
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