Résumé :
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Dans un contexte de transformation des politiques sociales en politiques d’intervention sociale, le travail d’accompagnement s’apparente de plus en plus aujourd’hui à un travail sans fin où se trouve bien plus en jeu la capacité d’agir des personnes accompagnées que la volonté de les normer, de corriger leurs comportements en regard d’un modèle socio-éducatif prédéterminé et vers lequel il faudrait tendre. Les personnes circulent – et parfois longtemps – d’un dispositif à l’autre, d’intervenant en intervenant, donnant parfois aux professionnels et aux usagers eux-mêmes l’impression d’une situation sans issue, sans terme clair...
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