Résumé :
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La santé dégradée exclut de la vie sociale, et c'est tout particulièrement le cas des populations roms vivant en bidonville. Cet essai retrace les parcours de soin de personnes totalement marginalisées, sans aucune ressource sauf celle de la mendicité. L'étude entend montrer que, pour les Roms comme pour tous les précaires, la santé reste profondément déterminée par leur manière de vivre et le contexte social et culturel qui les porte. Plus que jamais, l'accès aux soins et le renoncement à se soigner sont ainsi deux marqueurs essentiels de la grande pauvreté contemporaine.
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