Résumé :
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En rupture avec le cadrage répressif et biomédical dominant, les groupes d’auto-support d’usagers de drogues font valoir que les usagers seraient les mieux à même de connaître les besoins des autres usagers car ils détiennent les « secrets » de leurs pratiques et ont partagé des expériences de vie auxquelles les non initiés, c’est-à-dire les professionnels, ne peuvent pas avoir réellement accès. En France et ailleurs, deux grands types de groupes d’auto-support peuvent être distingués. Cet article en explore les spécificités, mais aussi les limites et les paradoxes.
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