Résumé :
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Le projet politique du mouvement des maisons médicales sous-tend l’idée d’un nécessaire changement social. Ce qui est notamment mis en cause dans la Charte des maisons médicales, c’est « un système économique qui propose le libéralisme comme idéologie et la libre entreprise comme modèle à suivre », dont les conséquences néfastes sur l’accès aux droits fondamentaux sont nombreuses. Se gardant de diaboliser « l’économie » Ingrid Muller propose de se demander si, et à quelles conditions, une réflexion sur la dimension économique de la vie en société et des maisons médicales n’est pas propice à orienter celles-ci sur la voie du changement
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