Résumé :
|
La « féminisation de la migration internationale » constitue la nouvelle formule magique de nombreuses études migratoires. Or, depuis un demi-siècle, la part des femmes dans la migration internationale n’a pas vraiment augmenté. En revanche, les femmes représentent aujourd’hui plus de la moitié des migrants diplômés de l’enseignement supérieur dans les pays de l’OCDE. Pourtant, cette féminisation de la migration qualifiée est moins souvent discutée. Comme si les diplômes des femmes migrantes devaient rester aussi invisibles dans la recherche que sur le marché du travail
|