Résumé :
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Face aux pathologies de type Alzheimer, les migrants vieillissants originaires des pays du Maghreb et, à un moindre degré, leurs descendants continuent de passer à côté des dispositifs publics de soin à domicile. Affaire familiale, les troubles de la cognition et du comportement des plus vieux sont pris en charge par les proches, souvent jusqu’à l’épuisement. Des représentations erronées de la maladie, le sentiment de honte qu’elle suscite font se renfermer les familles concernées. Et le chez-soi protégé risque de devenir pour le malade un espace de confinement
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