Résumé :
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La migration entraîne des changements, souvent brutaux et radicaux, concernant l’environnement de la personne immigrée. La maladie grave et la fin de vie engendrent une perte de repères psychocorporels, induisant une insécurité intérieure chez la personne malade. Lorsqu’une personne immigrée est atteinte par une maladie grave et évolutive, la fragilité liée à la maladie vient nourrir la brèche intérieure déjà existante, en lien avec la migration. Ce sentiment « d’inquiétante étrangeté » semble pouvoir s’apaiser à travers une approche psychocorporelle. La psychomotricité peut aider les migrants atteints d’une maladie incurable à retrouver un sentiment d’unité psychocorporelle et se réapproprier ce corps devenu étranger
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