Résumé :
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De la réflexion sur l'évolution et les perspectives sur les différentes formes de pratiques de soins, nous pouvons observer, aujourd'hui plus qu'hier, que bien traiter l'humain malade ou dépendant ne saurait se limiter à bien faire tout ce qu'il y a à faire car l'humain n'est pas réductible aux soins qu'il requiert et ne se confond pas avec l'excellence des pratiques qui lui sont destinées. C'est d'une complexité singulière dont il est question. Prendre en compte cette complexité singulière requiert de fonder la pratique des soins sur une intelligence du singulier qui, seule, permet aux professionnels de se révéler compétents en une situation donnée et d'exprimer leur préoccupation d'une éthique du quotidien des soins. Déployer une telle intelligence du singulier ne vas pas de soi, y compris pour les plus qualifiés et expérimentés des professionnels
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