Résumé :
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Un atout majeur de l’action ‘santé’ au niveau communal est que la distance entre pouvoirs et citoyens est courte. Cette proximité rend l’action plus lisible, ses enjeux sont aisément visibles, l’information et la parole peuvent mieux circuler. Pour ce faire, de nombreux dispositifs « descendants » existent, avec leurs avantages et leurs inconvénients. Mais la question de la réalité du débat reste ouverte : n’y a-t-il pas là une façade de démocratie ? Les participants ont-ils une vision « citoyenne » de leur intervention (et qu’est-ce qu’une vision citoyenne) ou défendent-ils leur intérêt privé ? Le politique prend-il réellement acte de l’avis des citoyens ou ne vise-t-il qu’à faire avaliser ses choix ? Des initiatives citoyennes peuvent-elles permettre l’émergence de processus participatifs « ascendants » ?
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