Résumé :
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Une précarité plus importante qu’ailleurs, une cohésion sociale moindre, un statut cosmopolite de grande ville, un mal-être psychologique important, un nombre d’hospitalisations en psychiatrie plus élevé que dans les autres Régions avec une offre hospitalière moindre, mais un réseau ambulatoire important et un recours aux urgences en constante croissance, voilà ce qui caractérise la Région bruxelloise. Face à ces déterminants sociaux, et même en défendant l’idée que les patients les plus vulnérables sur le plan psychique ne pourront être inclus dans ce processus de réhabilitation, il faut soutenir les pratiques qui leur permettent de passer d’une situation passive à une position active par des méthodes consistant à développer leurs capacités d’être l’agent de leur propre changement. Mais pour cela, il faut que les politiques sociales les soutiennent dans le développement de leurs capacités et capabilités (en matière de santé, d’emploi, de formation et de logement). C’est l’ensemble des défis auxquels doit faire face la réforme de la psychiatrie en articulation avec les autres acteurs des secteurs social et de la santé
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