Résumé :
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Comme ce numéro nous le montre, le féminisme est pluriel. Il croise des voix multiples. Même les plus inaudibles. Ces paroles ne sonnent pas toutes à l’unisson – elles discordent même parfois – mais ensemble, elles forment comme un grand chant qui dénonce l’oppression des femmes et formule des pistes pour s’en libérer. Et dont l’écho résonnera, nous l’espérons, jusqu’à celles et ceux qu’on laisse toujours dans les angles morts. Le féminisme est également une «pensée en mouvement» qui se construit à partir des injustices du quotidien. C’est une aventure individuelle et collective, qui demande que nous nous questionnions sans cesse. Et dans laquelle il nous faut aussi nous remettre en question, surtout quand on a l’opportunité de prendre la parole, ce que d’autres n’ont pas.
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