Résumé :
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Soumises aux sollicitations multiples de modes de consommation standardisés, par manque de temps ou de volonté, les adolescentes issues de familles ouest-africaines savent de moins en moins préparer les plats de leurs aînées. Pourtant les mères s’efforcent de transmettre à leurs filles la richesse de leur patrimoine culinaire. En une dizaine d’années, cette désaffection qui continue de gagner du terrain laisse entrevoir un renouvellement des pratiques. Dans leurs attitudes vis-à-vis de la cuisine “africaine”, ces jeunes femmes éclairent la manière dont elles façonnent leur identité
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