Résumé :
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À Madagascar, les classes aisées mangent “français”. Signe de bon goût, la consommation des plats hérités de l’époque coloniale est un élément distinctif vis-à-vis du reste de la population dont l’alimentation est basée sur le riz. Depuis la France, où le manger sain est en plein essor, ces mêmes “élites” ont pourtant tendance aujourd’hui à valoriser la cuisine malgache comme support symbolique de leur identité. À travers ce va-et-vient se dévoile tout le jeu des représentations de soi qui déterminent les pratiques culinaires
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