Résumé :
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Pour les juifs ashkénazes dont les familles ont été frappées par la Shoah, la cuisine issue de la culture yiddish retisse des liens rompus par l’histoire. Leur patrimoine culinaire reposeà la fois sur des rituels codifiés par la religion juive et sur des pratiques culturelles spécifiques. La diversité des plats sucrés et salés de la cuisine yiddish attire désormais les autres juifscomme les non-juifs. Ces mets et leur partage disent que l’identité, comme la cuisine, s’inscrit dans un processus de recréation permanente qui façonne les visages du présent
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