Résumé :
|
Du Fouta sénégalais aux immeubles de Mantes-la-Jolie, les populations originaires du nord du Sénégal réinventent leur art culinaire. Loin de leur pays d'origine, elles ont à préserver, adapter puis transmettre leurs pratiques alimentaires et les modes de sociabilité qui les accompagnent. Autour du partage du repas, c’est un espace symbolique qu’il s’agit de faire vivre, l’espace d’une mémoire individuelle et collective tendue vers l’Afrique. Garante de la préservation de l'identité, cette mémoire des noms de produits, des goûts et des plats permet de renouveler ses racines dans un environnement culturel différent
|