Résumé :
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Au tournant des années deux mille, la santé mentale des demandeurs d’asile a fait l’objet d’une attention croissante, tant dans l’espace public que dans le champ scientifique. Des études ont mis en valeur la souffrance psychique de cette population, les spécificités de sa prise en charge et l’insuffisance des moyens alloués pour les soins. Placée sur l’agenda des politiques européennes et nationales, cette reconnaissance n’est pas dénuée d’ambiguïtés : le souci sanitaire est mis à l’épreuve des politiques sécuritaires en matière de régulation des flux migratoires
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