Résumé :
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La pauvreté reste pour toutes les personnes précaires, françaises ou étrangères, l’obstacle numéro un à l’accès aux soins. La réforme de la Couverture maladie universelle (CMU) en juillet 1999 a permis de faire évoluer les modalités d’ouverture de droits pour ces populations. Après dix ans d’application, il est temps de faire le bilan de cette réforme en matière d’accès aux soins des migrants. Si l’opération apparaît globalement profitable aux populations étrangères en séjour administratif régulier et stabilisé, elle a aggravé l’exclusion des étrangers sous titres de séjour précaires et des sans-papiers
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