Résumé :
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À moins d’avoir passé ces derniers mois sur le dos du robot chinois Chang’ e-4 à arpenter les douces courbures de la face cachée de la lune, il paraît peu probable que vous soyez passé à côté d’une évidence : « la rue », comme on dit parfois, est sacrément agitée. Qu’elle soit vêtue d’une chasuble phosphorescente couleur poussin, qu’elle brandisse des panneaux « Eat pussy, not cows » ou qu’elle revête l’apparence de syndicalistes qui se demandent parfois ce qui leur arrive, la contestation est tendance cet hiver. Et elle suscite de grands espoirs du côté de ceux qui se mobilisent. Parfois trop grands ? Une chose est claire : les modes de contestation « classiques » déçoivent parfois, jugés peu productifs ou trop institutionnalisés. Au point d’inciter les militants à opter pour des modes d’action plus radicaux ou originaux ?
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