Résumé :
|
Cet article développe une réflexion sur l’identité professionnelle des arts thérapeutes, son évolution au cours de ces deux décennies. La volonté des arts thérapeutes de se distinguer tant des psychothérapeutes que des enseignants d’art est soulignée. L’originalité de leur travail est considérée à partir de leur identité d’artiste, de la force symbolique du cadre (exemples en musicothérapie), d’un objet au pouvoir transformationnel (Bollas), objet « précieux », narcissiquement valorisé. L’auteur observe les risques d’un renforcement de l’idéalisation et d’un usage excessif du processus de sublimation
|