Résumé :
|
En prenant appui sur des situations ayant été ethnographiées dans le cadre d’une ethnologie européenne, cet article aborde la question de ce qui est parfois pris pour de l’oubli mais qui n’en est pas toujours. Prenant tout d’abord en considération ce qui a trait à l’agir mémoriel, il s’agit ensuite de porter un regard sur des procédures de mise à distance et inversement de mise en rapprochement qui posent la question de la dialectique de la mémoire et de l’absence, sinon de l’effacement ou de la déperdition, pour des victimes de la Shoah/Khurbn [mot utilisé en yiddish] et pour leurs descendants dans des situations post-migratoires et post-génocidaires qui sont aussi post-ethnocidaires dans le cas des Ashkénazes dont les ascendants étaient originaires d’Allemagne, d’Autriche et d’Europe centrale et orientale
|