Résumé :
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Dans notre société, où le rite se résume souvent aux funérailles, où la pratique religieuse est moins investie, comment se dit la mort ? De quelle façon se poursuit le deuil ? Comment comprendre la sollicitation de plus en plus fréquente du clinicien a qui l’on demande de faire avec soi ce « travail du deuil » ?L’évocation du défunt, de sa vie, donnent un sens singulier à son itinéraire, par quoi se transmettent ses valeurs et représentations. Le choix du rite, de son lieu, également. En situation migratoire, ces questions se posent avec acuité : à quel endroit, terre d’origine ou terre d’accueil, reposera le corps ?Mais quelquefois il n’y a pas de corps. C’est le cas par exemple quand le mort est resté dans un pays lointain, ou encore après certaines catastrophes. Quel mort, quelle mort penser alors ?
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