Résumé :
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À partir de l’expérience de prise en charge psychologique des libériens qui ont travaillé dans le pays au côté de Médecins Sans Frontières, nous soulignons la facilité de mise en place, la faisabilité, et l’intérêt de telles actions. Les Organisations Non Gouvernementales demandent beaucoup à des populations qui, si elles se sont engagées auprès d’eux, n’en on pas moins vécu les événements traumatiques, les deuils répétés qu’ont connu la population. Ces soins (190 consultations pour 144 patients, dont 28 patients mis sous traitement psychotrope) ont été appréciés, ont apporté un soulagement, et on peut penser qu’ils ont permis de commencer à penser « l’après » MSF pour un certain nombre des participants. De même que les ONG fournissent des soins médicamenteux de base aux population qui s’engagent à leur côté, elles devraient proposer des soins psychologiques, dans les contextes ou la violence et la cruauté ont été extrêmes, comme au Liberia
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