Résumé :
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Cet article se propose d’aborder le symptôme de l’enfant en confrontant les approches cliniques de l’ethnopsychiatrie et de la psychanalyse à travers deux cas d’enfants issus des pratiques de Tobie Nathan et de Donald-Woods Winnicott. Véritable objection du sujet, le symptôme ne cesse d’interpeller la culture et le clinicien à partir d’une parole tissée de signifiants particuliers dont nous saisirons ici toute la singularité. À l’issue de l’étude de ces deux cas cliniques, l’un orienté par la psychothérapie métaculturelle et l’autre par la psychanalyse avec les enfants, nous souhaitons poser que par-delà son enveloppe culturelle, l’énigme inscrite au cœur du symptôme est justement celle qui peut ouvrir à la rencontre du sujet de l’inconscient. Ainsi, en son lien étroit avec l’inconscient, le symptôme de l’enfant fait entendre une vérité singulière, celle que le clinicien peut accueillir et déchiffrer comme telle car elle marque la relation du sujet au signifiant et à la jouissance s’éloignant alors d’une approche du symptôme qui privilégie sa dimension culturelle
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