Titre : | Les lieux d'asile sont-ils des lieux d'hospitalité ? (2005-05) |
Auteurs : | BAROU J. |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | L'AUTRE. CLINIQUES, CULTURES ET SOCIETES (vol. 6.3 n° 18) |
Article en page(s) : | pp. 359-373 |
Note générale : | biblio. |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Mots-clés: | ASILE |
Résumé : | L’étymologie du mot asile renvoie à un lieu de caractère sacré et inviolable où les persécutés de toutes sortes peuvent trouver refuge. Cette confusion initiale entre lieu d’asile et droit d’asile se maintient dans la chrétienté médiévale. À l’aube des temps modernes, le caractère sacré de l’asile disparaît et le droit se distingue du lieu. Mais avec l’augmentation des demandeurs d’asile depuis la fin du siècle précédent, de nouveaux lieux d’accueil apparaissent : les Centres provisoires d’hébergement puis les CADA (centres d’accueil pour demandeurs d’asile). Ils sont placés sous la responsabilité des pouvoirs publics. L’entrée y est conditionnelle et le séjour y est encadré. Les demandeurs d’asile qui y ont vécu y trouvent parfois une authentique hospitalité mais y ressentent aussi un sentiment d’enfermement aggravé par les difficultés de cohabitation entre gens d’origines différentes. Les enfants cependant parviennent à y créer des liens et de la convivialité |
Note de contenu : | INTERVENANT|SCIENTIFIQUE |
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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aucun exemplaire |