Résumé :
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Parmi les pays africains où prévaut le phénomène du pluralisme médical et dont les préoccupations sanitaires sont aujourd'hui orientées vers l'intégration des divers secteurs médicaux dans l'élaboration des programmes de formation, le Cameroun reste l'un des Etats où l'éducation médicale repose encore sur une représentation globalement monothérapeutique. Pourtant la demande en thérapie montre que face à la maladie et au thérapeute, le patient camerounais se comporte comme s'il voulait que son thérapeute assume à la fois les rôles de biomédecin, guérisseur, prophète guérisseur et prêtre. Cet article pose alors le problème de la formation interculturelle dans le but de construire un système d'intervention en réseau. Compte tenu cependant des relations conflictuelles entre les différentes médecines, il serait nécessaire d'axer la formation sur l'idée de la collaboration
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