Résumé :
|
Voyager ne procède-t-il pas d'abord du rêve et d'un projet, voire d'un désir d'aventure, puis d'une transformation par la rencontre d'un ailleurs, d'un hors-soi ? Ainsi, voyager c'est vivre, comme pour les nomades, ce peut être l'engagement d'un projet humanitaire ou spirituel. Le rêve est aussi à l'origine de bien des migrations, pas toutes certes : la guerre, la violence, les contraintes économiques font aussi de ces périples un déracinement douloureux. Toujours, la quête et la rencontre avec d'autres nous modifient, et si voyager était tout simplement se laisser aller au rêve, se laisser affecter par la rencontre puis raconter ce cheminement ?
|