Résumé :
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Le rêve dans la psychothérapie transculturelle, où patient et psychothérapeute ne partagent pas la même tradition onirique, est utilisé dans notre cadre de façon complémentaire, avec l’outil de l’ethnopsychanalyse. L’étude porte tout particulièrement sur la clinique anthropologique du rêve d’une situation, où une patiente marocaine se dit ensorcelée. L’interprétation de l’anthropologue, présente dans la consultation, porte sur le contenu manifeste des rêves, et tente de modifier les représentations persécutrices, en s’appuyant sur des conceptions arabo-musulmanes. La représentation de la sorcellerie demande une analyse du contre-transfert du groupe. Ainsi, le sentiment de protection prit la place de celui de la persécution, travail sous-tendu par des modifications psychiques grâce à l’utilisation des représentations culturelles
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