Résumé :
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L’amour est le meilleur des médicaments, même si parfois la pilule est dure à avaler. Une pilule qui passe de plus en plus mal, et pour cause : la contraception est aujourd’hui en large majorité prise en charge par les femmes, y compris le préservatif (lire « Capote, affaire de femmes ? »). Sans nier la victoire qu’elle constitue pour les femmes de disposer de leur corps, elles sont de plus en plus nombreuses aussi à souligner la charge mentale, financière, physique que fait peser sur elle cette gestion. Les hommes, s’ils restent extrêmement minoritaires à prendre en charge la contraception – on parle ici de préservatif et de vasectomie, seuls contraceptifs masculins accessibles aux hommes en Belgique aujourd’hui –, n’y sont pas pour autant tous opposés. D’autres méthodes plus expérimentales apparaissent aussi parmi des pirates de la contraception qui interrogent leur propre masculinité...
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