Résumé :
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Arguant des prérogatives de l'UE en matière de législation et de politique migratoires, étendues depuis le traité d'Amsterdam par les conclusions de Tampere, les Etats européens attendent qu'elle se prononce en faveur de la Convention. Contraires à la philosophie des droits de l'homme dont celle-ci est porteuse, prévalent cependant au sein de la Commission européenne une approche utilitariste d'une migration de travail et l'obsession de réguler les flux au nom de la sécurité nationale, criminalisant les migrants en situation irrégulière
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