Résumé :
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Après un bref rappel historico-anthropologique permettant de comprendre comment les sociétés: guadeloupéenne et martiniquaise se sont constituées sur une base pluriethnique asymétrique, l'auteur expose les trois phases de la construction de l'identité culturelle qui en découle et qui selon lui se présente comme un continuum entre deux pôles extrêmes: la culture française créole et la culture créole domestique.Il analyse ensuite le devenir de cette antillanité à l'épreuve de la migration en proposant une typologie des stratégies identitaires des migrants antillais d'une part et de leurs enfants d'autre part. Il montre comment, malgré une analogie de situation, les stratégies, selon les générations, diffèrent par les voies empruntées et leurs finalités
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