Résumé :
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"Il est question des politiques et des lois spécifiques pour les Maghrébins, instaurées durant la période de l'entre-deux-guerres. L'auteur nous rappelle que la politique coloniale française de l'immigration, renvoie tout d'abord au statut colonial des ressortissants des pays dominés, statut qui n'a pour finalité que l'assujettissement des populations colonisées, dans le sens de leur ""relégation et aliénation"". Ceci est conforme à l'image négative de l'homme maghrébin que l'idéologie coloniale élabora, image suivant laquelle ce dernier en terre d'immigration doit être traité en tant que sujet spécifique,stigmatisé,dépourvu de toute qualité de citoyenneté, et pour qui des institutions toutes spéciales et répressives, ont été instaurées. Ce sont: le Service de surveillance et ""de protection des indigènes nord-africains"", l'Hôpital franco-musulman de Bobigny et la Mosquée de Paris. D'après l'auteur, la politique coloniale de l'immigration organisait la concentration des ressortissants maghrébins dans les grandes villes: Paris, Marseille et Lyon, en particulier, afin de contrecarrer, au nom de l'ordre public, le discours anticolonialiste, progressiste et révolutionnaire d'alors, qui trouvait un écho parmi les immigrés."
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