Résumé :
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L'article propose une réflexion plurielle, au travers de trois études de cas, autour du lien entre l'impossible énonciation du refus d'enfant dans la dynamique psychique et symbolique de la grossesse et le sens d'un passage à l'acte meurtrier qui ne s'inscrit pas dans le champ de la pathologie mentale. En effet, le déni de grossesse peut s'observer en l'absence de pathologie psychiatrique et dans des milieux sociaux, culturels et ethniques très variés. La mère, qui ne peut ainsi ni mentaliser, ni imaginer l'enfant à naître entraîne son propre corps à participer à cette négation: la grossesse, effectivement, ne se voit pas
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