Résumé :
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Est-il concevable qu’un cerveau humain que tout ouvre vers l’autre et qui, au départ de notre biologie, s’est vu offrir tous les moyens de créer une société d’individus harmonieuse, soit aujourd’hui vicié par la soif de victoire et dans l’incapacité d’imaginer des mécanismes plus heureux de régulation sociale ? L’homme est conçu pour vivre avec l’autre et non contre lui. Pourquoi acceptons-nous de privilégier des instincts bellicistes, excitant les zones les plus obscures de notre cortex ? Pourquoi acceptons-nous ce suicide collectif quand tant d’autres issues sont potentiellement inscrites ? Mais quelle nouvelle race d’animaux sommes-nous pour nous fourvoyer à ce point ?S’il est une idée reçue que ce livre affronte avec force et raison, c’est celle considérant le mode relationnel compétitif entre les hommes comme majoritairement bénéfique, tant pour ces derniers que pour la société qu’ils constituent dans leur ensemble. Un ouvrage salutaire, qui s’emploie à démystifier la compétition comme mode d’interaction « naturel » entre les hommes
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