Résumé :
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La religion, contrairement à une idée reçue et largement véhiculée par nos représentants politiques, ne joue qu’un rôle secondaire dans la radicalisation des jeunes partis combattre en Syrie. Cette radicalisation est en effet avant tout un processus de socialisation dans lequel la dynamique de groupe (amis, famille) et le contexte, marqué par une fracture importante entre la société et une partie de la jeunesse, sont bien plus déterminants que l’idéologie. C’est ce qu’entend montrer cette contribution, après avoir dans un premier temps mis en discussion et resitué historiquement le concept de «radicalisation».
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