Résumé :
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Plus la crise économique se prolonge, plus elle est présentée comme le résultat d’une compétition où les plus forts s’en sortent grâce à leur mérite et les plus faibles plongent à cause de leurs défauts. Les pauvres se voient ainsi convoqués au tribunal de l’opinion publique : s’ils sont pauvres, ce serait « de leur faute ». « S’ils font des enfants c’est pour percevoir des aides. » « Ce sont des assistés qui creusent nos déficits. » « Ils s’en sortiraient s’ils savaient gérer leur budget. » Les étrangers sont particulièrement visés : « Alors que le chômage ne cesse d’augmenter, ils prennent les emplois des Français. »Après le succès de sa première parution, la nouvelle édition de ce livre, entièrement mise à jour et augmentée, répond point par point à plus de 100 idées reçues sur la pauvreté. Enrichi par les apports de 44 partenaires, accessible à un grand public, cet ouvrage défait la chape de plomb du fatalisme. Il invite à briser les murs de l’apartheid social qui s‘est instauré en France et à vivre une rencontre libératrice: sortir des préjugés où les uns sont bons et les autres mauvais, se connaître au lieu de s’ignorer pour inventer ensemble une société où la misère n’aura plus droit de cité
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