Résumé :
|
Le gouvernement a trouvé le responsable du trou de la Sécu : le malade, bien sûr, affamé de pilules inutiles et de consultations abusives, coupables de fumer ou de mal se nourrir, en dépit des campagnes de prévention. Et pour remédier à cela, il réforme, tout comme ses prédécesseurs depuis 2002. Tarification à l’activité, franchises médicales, déremboursements : l’effort demandé pèse systématiquement sur les assurés. La responsabilité des laboratoires pharmaceutiques ou des médecins tout comme les politiques d’exonérations sociales dont bénéficient les entreprises ne sont, quant à elles, jamais interrogées. Les auteurs rejettent ce discours culpabilisant et cette vision strictement financière, qui nous entraînent vers un système pénalisant les plus modestes et posant de graves questions de santé publique. Ils montrent qu’un projet de santé alternatif, fondé sur le principe de solidarité, est possible
|