Résumé :
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"[...] Suite à la présentation de la dimension sociale de l'émotion, l'auteur porte un regard critique sur la distance et le recul professionnels parfois imposéspar les normes institutionnelles, porteuses d'un message de consignation de l'expression corporelle. Elle s'interroge sur la part de risque engagée à nommer et à partager l'émotionnel au sein d'une dynamique groupale. [....]Elle met en discussion la part rationnelle de l'agir au fait que sa tradition accorde une valeur importante à l'action délibérée. Pour sa part, elledéfinit l'expérience émotionnelle comme une expérience indéterminée qui, dans l'agir professionnel, offre une possibilité de se laisser ""affecter"" par cequi advient. Elle comprend l'émotion comme un outil de connaissance sur soi et sur la part de soi engagée dans la relation qui contrecarre toute interprétationhâtive de l'expression émotive d'autrui. [...]"
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