Résumé :
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Des quartiers d’habitation caractérisés par la mixité sociale constituent un objectif fréquemment invoqué du développement urbain. Car selon la théorie, l’absence de mixité sociale est synonyme de difficultés. Or, selon Sfar, le débat sur la mixité sociale et l’intégration des habitant-e-s est régi par un paradoxe, dans la mesure où l’injonction des quartiers hétérogènes accroît le risque d’activer des mécanismes d’exclusion. Une intégration réussie dépend dans une large mesure de l’accessibilité des diverses offres de formation et du marché du travail ainsi que des possibilités dont disposent les couches défavorisées de participer aux différentes sphères de la vie sociale. Dans le cadre de la politique des quartiers, encourager l’intégration et la mixité sociale passe par la résolution de problèmes concrets, en impliquant les personnes concernées. Trois principes d’action peuvent guider une telle démarche, analysés dans ce texte.
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