Résumé :
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La résidence alternée est encore peu pratiquée en France, même si la loi du 4 mars 2002 la promeut comme expression privilégiée de la coparentalité. Une majorité de parents la décident à l’amiable mais en cas de désaccord, ce sont les pères qui la demandent et les mères qui s’y opposent. Une enquête a interrogé des parents séparés quant à leurs sentiments de satisfaction après plusieurs années de pratique de la résidence alternée. Les parents satisfaits comprennent presque tous les pères. En revanche, les mères ne le sont que quand elles font confiance au père pour ses compétences et sa disponibilité d’éducateur et que le couple, avant la séparation, fonctionnait déjà de façon égalitaire. Mais quand le père était pourvoyeur principal et la mère d’abord éducatrice, elles pensent que la résidence alternée bouleverse les arrangements antérieurs, souvent à leur détriment et à celui des enfants.
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