Résumé :
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Le présent dossier fait en quelque sorte le joint entre deux de ses prédécesseurs : «Le travail social aujourd’hui : mutation ou redéfinition ?» (n° 30, juin 2003) et «Souffrance au travail» (n° 42, juin 2006). Mais il ne s’attache pas seulement aux métiers du social. L’ensemble des professions du non-marchand qui se trouvent en première ligne sont affectées. Plaintes et revendications portent – quand elles peuvent se faire entendre – sur le manque de reconnaissance, l’indifférence voire le mépris que ressentent ces acteurs, la précarité des moyens qui leur sont octroyés et le délitement de leurs conditions de travail. Avec, pour corollaire, la dégradation de la relation avec des usagers que l’on peine à aider, tant les situations qu’ils vivent sont lourdes et complexes. Au-delà, c’est l’identité professionnelle et le sens même du travail qui sont mis à mal, avec toute la souffrance psychique qui en résulte
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