Résumé :
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La prévention occupe aujourd’hui une place grandissante dans les politiques de santé, à l’heure des réflexions sur les systèmes de santé, leur organisation et leur pérennité. D’abord envisagée comme la prévention de maladies particulières (par exemple diabète et maladies cardiovasculaires), elle englobe les différents dépistages organisés à l’échelle d’une population (phénylcétonurie chez les nouveau-nés, cancers, etc.) et la prévention des risques, qu’ils soient infectieux ou liés à l’environnement. Au-delà de ces objectifs spécifiques, la prévention vise à la promotion de la santé, dans la continuité de la charte d’Ottawa de l’OMS de 1986 et de la loi sur les droits des malades de 2002, dont de nombreux principes ont été confirmés par la loi de santé publique de 2004. Il s’agit de favoriser un mode de vie et un environnement propices au bien-être de la personne, dans ses dimensions physiques, psychiques et sociales. Le Traité de prévention, expose d’abord les fondements et méthodes de la prévention, puis développe les différentes actions mises en œuvre, selon le type de risque – environnemental (l’eau, l’air, le travail, l’alimentation, etc.) ou infectieux –, les pathologies ciblées par les dépistages ou les populations qui font l’objet d’une attention plus particulière du fait de leur vulnérabilité (nouveau-nés et jeunes enfants, sujets âgés, populations migrantes, etc.) ainsi que les outils de leur mise en œuvre par les organismes ou professionnels impliqués (hôpitaux, médecins généralistes, scolaires, associations, caisses d’assurance maladie, institutions relevant de l’État, etc.). Enfin, un regard sur la place réservée à la prévention en Belgique, au Québec et dans l’Union européenne éclaire sur les modalités possibles d’organisation
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